jeudi 28 septembre 2017

Premier quartier : huitième jour.



Voici la phase "premier quartier" observée ce soir, jeudi 28 septembre à 19 heures.
Ceci confirme que ce vendredi 29 septembre est bien le huitième jour du septième mois,
de même que le vendredi précédent était finalement le premier jour de la lunaison;
de même le vendredi 6 octobre sera le quinzième jour Souccot;
de même le vendredi 13 octobre sera le 22ième jour du mois : le Dernier Grand Jour. 
De même le vendredi 20 octobre sera le 29ième jour, à l'aube duquel l'observation doit être faite pour déterminer s'il sera ou non le dernier jour du mois. 
La lune nous parle pour nous fixer les dates des moadim conformément au chapitre 1 de la Genèse. 

 

mercredi 20 septembre 2017

Fêtes du septième mois 2017 (5992)

Une légère ambiguité apparaît cette année 2017 pour déterminer avec exactitude les dates des fêtes du septième mois.

Dès le départ, le calendrier naturel divin présenté aux hommes et ordonné une deuxième fois à Moïse, est par nature complètement observationnel et à l'oeil nu à partir de Jérusalem, d'où "naissent soirs et matins".

Jusqu'à l'année 2024, ce calendrier naturel présenté en annexe sur ce blog dès 2009, a été rétabli sur base des dates et heures fournies par la NASA, précises à 10 minutes près.

Or, en ce septième mois 2017, la lune entière de Souccot (15ème jour de la lunaison) tombe le jeudi 5 octobre à 20 H 47 (heure de Jérusalem).
A cette heure, la nuit est déjà commencée. C'est pourquoi la date du lendemain (vendredi 6 octobre) a été fixée pour la fête. Avec aussi pour effet que les vendredis précédents étaient tout désignés pour fixer le premier jour (vendredi 22 septembre) et le premier quartier (vendredi 29 septembre).
De même les vendredis suivants pour Souccot et le Dernier Grand Jour.

Le Rabbinat quant à lui a fixé le jeudi 21 septembre comme jour du "Rosh ha shana". Conséquence: les autres fêtes sont avancées d'un jour également pour les Juifs traditionnels.

Etant perplexe devant ce cas limite, je me suis rendu aujourd'hui, à l'aube, ce mercredi 21 septembre vers 5 H (29ème jour du sixième mois) au point culminant de Jérusalem appelé Har ha tsofim : la colline des observateurs (scrutateurs) qui est la partie orientale de la montagne des oliviers. Cet endroit est le point de vue sur le désert de Judée, qui est l'horizon oriental de Jérusalem.

But de cette observation visuelle: voir si, avant le lever du soleil, la lune montante sera encore visible dans sa dernière mèche, auquel cas il y aura un trentième jour à la lunaison.
Résultat : Je n'ai rien pu voir pour cause de couverture nuageuse. L'incertitude demeure donc sur la date du jour 1 du septième mois qui est le Zikhron Troua.
Nous sommes donc en face du cas limite qui a justifié qu'aux temps anciens,  cette fête soit célébrée deux jours de suite dans le monde juif.

Mais pour les Expiations, Souccot et le Dernier Grand Jour, l'ambiguité visuelle sera de toute façon levée, puisque la soirée qui inaugure le jour huitième nous montrera le premier quartier (en forme de D majuscule). Nous aurons alors la confirmation de l'exactitude des dates pour les autres fêtes de ce  septième mois.  

 Bonnes fêtes du septième mois à tous et toutes, disciples de Yéshoua.

samedi 16 septembre 2017

Les deux boucs de la fête des Expiations.

Voici ci dessous la version revue corrigée, complétée et rectifiée de l'article paru sur ce sujet le 29 septembre 2015, lequel a été supprimé. Il concernait la prophétie des deux boucs à la fête des Expiations.

On peut lire çà et là diverses interprétations de ce que représentent les deux boucs qui, au jour des Expiations sont désignés comme expiatoire pour le premier et émissaire pour le second : c'est à dire celui des deux, resté vivant et conduit au désert par un sacrificateur.  (Lév 16).

Sous l'angle prophétique, nombreux sont ceux qui penchent en faveur de l'idée que ce bouc représenterait Satan lui-même lorsqu'il sera condamné à devenir un astre errant après le jugement dernier, chassé définitivement de la présence de YHWH et de tous les hommes.


Cette façon  de voir, qui se trouve même mentionnée dans le dictionnaire biblique, est fondamentalement FAUSSE et ce, pour plusieurs raisons.

La première est que Satan n'a jamais été, ni ne sera jamais déclaré porteur et chargé des péchés de tout le peuple.

S'il en est UN, parmi toutes les multitudes de fils d'hommes sur la terre entière et à travers tous les âges, qui a accompli la chose de plein gré, jusqu'à la mort qu'il a soufferte, c'est Yéshoua, le Messie juif, notre Pâque, après qu'il eût intercédé pour le pardon de nos fautes à tous, tous coupables.


Le temps final, le nôtre, va révéler le corps du Messie, le peuple nouveau-né issu de l'accouchement de la femme en travail qu'est son église en proie à l'adversité générale de ce monde d'incrédules, et ce, pendant et à l'appui du prochain témoignage des deux oints (Apo 11).

Or, le jugement du monde (et non le "grand pardon") va commencer au jour des Expiations, postérieur de 10 jours au Zikhron Troua, qui est l'exact milieu de la dernière semaine de Daniel et qui correspond au moment où les deux témoins seront assassinés, au terme des 1260 jours qu'aura pris leur annonce du Royaume.


C'est là que la prophétie contenue dans les dispositions mosaïques concernant ces deux boucs aura son accomplissement.

Projetons-nous dans ce temps qui approche.
Nous nous situons ici au milieu de la dernière "semaine" de Daniel.
L'homme impie a ordonné l'assassinat des deux témoins. L'abomination de la désolation est atteinte. Satan et ses anges sont chassés des lieux célestes et précipités sur la terre.
Comme dans l'épisode des pourceaux, Satan et ses légions s'incarnent respectivement dans l'homme impie et les hommes de leur choix.
Ils sont animés d'une grande fureur, sachant qu'ils ont peu de temps pour agir. Ils sont entrés, comme les hommes, dans la contingence du temps, qu'ils ignoraient jusqu'alors.
 Au milieu de la quatrième journée qui suit leur assassinat, les deux témoins - tués à Jérusalem sur ordre de l'impie et interdits d'enterrement par les Juifs traditionnels- ressuscitent à la vue de tous !
En ce moment, l'église de Yéshoua, le peuple nouveau-né composé des 144.000, est en fuite vers le désert de Judée et la vallée d'Accor,

ils sont accompagnés et protégés par " les deux ailes du grand aigle".

Satan incarné dans l'homme impie, (devenu soudain la bête), ainsi que ses multiples suiveurs et adeptes, prennent comme cible première l'église en fuite (Apocalypse 12) en lançant des troupes à sa poursuite pour l'anéantir. En vain. Les tueurs poursuivants sont eux-même éliminés par un tremblement de terre. (certainement celui qui accompagne la résurrection stupéfiante et médiatisée des deux témoins).

Le dessein satanique sur cette première cible échoue donc au moment précis où le monde entier prend pleinement conscience de ce qui va suivre, à commencer par les Juifs traditionnels qui vont reconnaître avec larmes et culpabilité le mensonge négationniste dans lequel les religions (dont la leur) les avaient tenus captifs durant des siècles.
Le diable va alors s'en prendre à la "grande foule", aux multitudes,  à commencer par les Juifs.
Sous la conduite de Satan et ses légions, une guerre totale d'invasion et de destruction est lancée contre Jérusalem et l'état d'Israël, par le Nord tel qu'annoncé par la prophétie, et comme d'habitude avec traitrise, comme à la guerre du Kippour,  sans doute à la faveur du tremblement de terre qui vient d'avoir lieu.

Saisie de la crainte et grâce à l'esprit répandu par Yéshoua, la grande foule devient, par adhésion immédiate, le "reste de la descendance" de la "femme" en fuite, autrement dit, des 144.000.
Tous ceux-là sont désormais moralement prêts à perdre la vie, à se faire exterminer. Ils vont "laver leur robe dans le sang de l'Agneau".

Revenons  à la prophétie des deux boucs.
 
Le bouc expiatoire, celui qui meurt, représente la grande foule.

Le bouc émissaire, quant à lui porteur des péchés du peuple, représente le petit reste que sont les 144.000. Jusqu'à leur fuite, ils n'ont pas craint d'exposer leur vie dans leur combat pour la vérité biblique. 
Pour avoir cru sans avoir vu ce qu'on on vient de décrire comme réalisation de la promesse de YHWH, ils ont eu leur part de moquerie, de persécutions et tribulations, de la part principalement des religieux  jaloux dont ils ont dû subir l'adversité.
Ils sont révélés à la face du monde comme le peuple nouveau-né des vrais disciples du Roi des Juifs.
Ce marquage ne peut être fait qu'au jour de la dernière Pentecôte (fête de pélérinage à Jérusalem) qui précédera de 110 jours la mort des deux témoins.
(1260 - 110 = 1150 jours = 2300 soirs et matins ! Mais il est trop long de s'étendre sur cette prophétie chiffrée maintenant).

Les 144.000 ayant fui vers le désert sont destinés à être formés et nourris pendant les 1260 jours restants, soit la deuxième moitié de la semaine de Daniel.
Le bouc émissaire resté vivant et conduit au désert les représente. Il n'y a aucune autre explication qui tienne la route sur l'accomplissement prophétique et le vécu de cette disposition ordonnée à Moshé par YHWH au jour des Expiations.

Peu de temps avant la réalisation de cette prophétie capitale, de laquelle va dépendre le sort du monde, menacé du dévouement par interdit, les 144.000 brebis fidèles à sa Parole seront triées par LUI dans toutes les contrées de ce monde en putréfaction et rassemblées par LUI en Judée, exactement selon Sa promesse. 

IL agira. Qui s'y opposera ??
Ce qu'IL va faire est explicité complètement dans le chapitre 34 d’Ézéchiel.

Une fois rassemblés, la menace de mort à leur encontre de la part de Satan et de ses nombreux suiveurs , atteindra son paroxysme au milieu de la dernière "semaine", c'est à dire au Zikhron Troua.


Leur fuite au désert, après ou pendant le meurtre des deux oints, se raccorde après quelques jours au Rendez-vous solennel  des Expiations sur le calendrier divin.


Ce sont eux, les 144.000 prémices, qui vont être chargés de l'opprobre des nations.

Ce sont eux qui, chassés au désert à cause de la Parole  qu'ils auront soutenue jusqu'au bout, jusqu'à endurer la menace d'être exterminés, crieront  à YHWH et, au désert, feront l'expiation en intercédant pour les coupables, en suppliant YHWH d'abréger le temps de détresse maximum qui, en même temps, s'abattra sur le monde entier.
(Dan 7 à 12, Matt 24, Marc 13, Luc 21, Apo 12, etc. etc. etc.)

Dans l'attente de ces événements annoncés d'avance par Notre YHWH et ses serviteurs les prophètes, un seul conseil :
Lire la Bible sans modération, en attitude de prière confiante sur chaque verset de chacun des chapitres de ses 66 livres.

Bonnes fêtes du 7 ième mois, dont Souccot, qui nous annonce que YHWH nous fera encore habiter sous des tentes, pendant et après qu'IL aura payé le salaire et écrasé ce "quatrième animal" qui détruit la terre (Dan 7).

Après commencera le règne millénaire de Yéshoua où, désormais,  nul ne bâtira plus une maison pour que d'autres l'habitent...


PS 1
Complémentairement à ce qui précède, il y a lieu de se pencher un peu sur le vocable AZAZEL.


L'assimilation du nom d'Azazel (עזאזל) au diable est de nature à fausser complètement la saine compréhension.

L'erreur (pour ne pas dire le mensonge) est d'autant plus renforcée par l'expression idiomatique de l'Hébreu moderne: "leh lé azazel" (va au diable!).

Rien d'étonnant qu'une telle interprétation d'origine rabbinique nous induise en erreur car, bien que les rabbins soient "assis dans la chaire de Moïse", ils n'ont pas l'esprit de vérité, donc l'intelligence des prophéties que seul  et exclusivement Yéshoua donne à qui IL veut, LUI qui est surnommé par eux "le bâtard".


Leur négationnisme à son égard (résultat des persécutions catholiques) les prive jusqu'à présent de l'accès à la saine doctrine de la nouvelle alliance : de la deuxième table de la Loi.


Il y a plusieurs éléments dans le nom Azazel qui, lorsqu'on le décortique, se raccordent à la prophétie de la mise au désert des 144.000 prémices.


Les trois lettres terminales  אזל  signifient : s'en aller.


Les deux premières lettres  עז  désignent d'une manière homonyme: 

1. bouc (sans commentaire: v Lév 16)

2. force, puissance : en effet, YHWH manifestera, pour la première fois depuis 2000 ans, Sa force et Sa puissance en secourant son peuple nouveau-né au moment de sa fuite.

La force est aussi exprimée par le peuple nouveau-né. Ce sont ceux et celles, désignés comme les jeunes gens dans l'épître 1 Jean 2: 14. (attention, ça n'a rien à voir avec l'âge physique).

3. refuge, protection :  Apocalypse 12 nous confirme que c'est bien au désert que YHWH prépare le lieu de refuge de l'épouse, pour 1260 jours, pendant la grande tribulation et les derniers fléaux. 


Salut à tous, ainsi qu'à vos proches,  en Yéshoua.


PS 2  
Yéshoua, notre Pâque, le second Adam, en tant qu'agneau sans défaut, a fait l'expiation (mot au singulier : Hébreux 2 : 17) en son temps pour les fautes commises et qui seront encore commises jusqu'au terme du Shabbat millénaire. La Pâque seule est reliée au grand pardon promis aux hommes, qui continueront jusqu'au bout à ne pas savoir ce qu'ils font.

Les deux boucs, qui représentent allégoriquement la grande foule et les 144.000 prémices, feront eux aussi, en imitation de leur Seigneur et maître, l'expiation chacun à sa manière.
C'est pourquoi la fête est appelée la fête DES expiations, et non de l'expiation.