samedi 15 mai 2010

Pentecôte-Chavouot. Au secours, Dieu d'Israël ! !

Il y a vraiment de quoi se lamenter et crier à l’Eternel.
Dans ce monde satanique en fin de course, voici encore un bel exemple de la perversité des traditions religieuses, tant juive que chrétiennes.
Chacune engoncée dans le carcan de ses propres mensonges et de ses contorsions intellectuelles, elles sont parvenues à tordre et occulter volontairement et dans un but de ségrégation :
- pour l’une : la vraie date à respecter du rendez-vous solennel de Chavouot,
- pour les autres : la vraie signification spirituelle et historique de cette fête, appelée aussi Pentecôte en raison des 50 jours à compter pour en déterminer le moment précis sur le calendrier naturel divin.

Mais voici qu’approche l’ultime avertissement, avant le naufrage, que le Dieu unique et universel va adresser, par la bouche des deux témoins et des 144000 pierres vivantes, à ce monde pourri jusqu’à la
moelle.

Sur ce point, le rendez-vous de Chavouot est d’une importance capitale.

C’est en cette date solennelle, au troisième mois, qu’après la sortie d’Egypte, l’Eternel fit entendre Sa voix et Ses commandements au peuple hébreu, rassemblé au pied de la montagne et tellement effrayé qu’ils supplièrent Moïse d’être leur intercesseur devant le Dieu vivant.
Répondant aussitôt à leur supplication, l’Eternel annonça à Moïse que dans la suite des temps, Il leur suscitera du milieu de leurs frères un prophète comme lui, qu’il leur dira tout ce qui lui sera ordonné et qu’ils devront écouter. Cette annonce est la promesse de la nouvelle alliance par la future venue et l’œuvre exceptionnelle du Messie au temps fixé. Cela suppose l’espérance qu’ils le reconnaitront comme porteur de la Parole de Dieu et qu’ils s’y conformeront.

Conformément à cette promesse bienveillante, c’est lors de cette même fête sacrée que naquit Yéshoua, à Beit Lehem, parmi la tribu de Yéhuda, en accomplissement de ce qui fut annoncé par les prophètes : l’Eternel Dieu choisira cette tribu parmi les douze pour y faire naître un fils d’homme, choisi parmi les multitudes pour porter Sa Parole et que celle-ci se propage dans le monde entier. Les détails sur la date de naissance du Messie sont développés dans la thèse consultable dans le premier article de ce blog.

Lors de la fête de Chavouot en l’an 27 de notre ère vulgaire, les disciples se sont rassemblés au nombre de 120, un premier jour de la semaine à Jérusalem, lendemain du 7ème shabbat depuis la résurrection de leur Messie (symbolisée par la Gerbe : le homer).
C’est en cette circonstance que l’Esprit leur fut donné pour faire d’eux des semeurs de la Parole, des continuateurs de l’œuvre de Yéshoua.
Instantanément, il leur fut donné de parler en diverses langues des merveilles du Créateur, au vu et au su, non seulement des natifs et habitants de Jérusalem mais aussi à des Juifs étrangers, hommes pieux venus de toutes les nations de la terre et montés à Jérusalem pour la fête.

De même en ce temps de la fin, c’est lors d’une fête de Chavouot : peut-être celle-ci, toute proche, du 23 mai 2010, que l’Esprit, envoyé par le Messie assis à la Droite du Père, va faire agir ceux et celles qu’Il a choisis du milieu du monde pour sortir de Babylone et se rassembler en Judée, en dépit de l’adversité que leur réserve le rabbinat traditionnel.
Ceux-là sont le petit troupeau qui va croître en nombre jusqu’à 144000 en l’espace d’un an : un jour prophétique, où il y aura des ouvriers de la première et de la dernière heure.
C’est le peuple nouveau né qui recevra, à la Pentecôte suivante, le marquage et la dose suffisante d’Esprit pour agir comme les cellules d’un même corps : le corps du Messie, un édifice spirituel bien coordonné, une démonstration éclatante de la puissance de Dieu à la face d’un monde de moqueurs incrédules et hermétiques.
C’est l’image allégorique donnée par Ezéchiel qui décrit le temple et la ville construite dans les chapitres 40 à 48, si difficiles à lire si l’Esprit de prophétie n’est pas au rendez-vous.

Il ne faut pas se laisser séduire ou anesthésier par ce projet fou qu’est la construction monumentale du troisième temple. Ces choses nous ramènent aux rudiments physiques qui, avant la nouvelle alliance, servaient de précepteurs.
L’Eternel n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme. C’est ce qu’Etienne rappelait déjà en criant avant d’être lapidé.
Ce ne sont ni les promoteurs immobiliers, ni les bétonneurs, ni les politiciens et fonctionnaires corrompus, ni les maçons, ni les plafonneurs, ni les plombiers etc. qui vont participer à la construction du dernier temple.
Ce sont les Hébreux du temps final, révélés par leur obéissance à leur Seigneur Yéshoua, qui vont accomplir ce travail, forts de la promesse divine, faite sur la postérité spirituelle d’Abraham. Promesse en laquelle ils auront cru. Ce qui leur vaudra d’être abreuvés d’Esprit Saint et d’être rendus capables de l’abnégation nécessaire à leur tâche.

Pour en revenir à la description allégorique du dernier temple par Ezéchiel, il est certain que les données chiffrées que comprennent les mesures de cet édifice visionnaire fourniront sous peu, grâce à l’Esprit que Yéshoua enverra à ses fidèles serviteurs, la preuve éclatante qu’il s’agit des 144000 pierres vivantes.
Ce n’est pas par hasard qu’il est demandé de compter les portes. Ce n’est pas par hasard qu’il est donné à Jean une canne pour mesurer l’autel, le temple et ceux qui y adorent. Ce n’est pas par hasard si le dernier verset d’Ezéchiel 48 dit textuellement : « Et, dès ce jour (lequel ? Je vous le demande !), le nom de la ville sera : l’Eternel est ici. » Ce n’est pas par hasard si, dans cette description visionnaire il est écrit dans Ezéchiel 47 :23 « Vous donnerez à l’étranger son héritage dans la tribu où il séjournera, dit le Seigneur, l’Eternel » !

Je me suis déjà attelé à ce travail, mais jusqu’à ce jour sans résultat. Je fais appel à tous les frères et sœurs en Yéshoua pour que, grâce à vos prières, cette révélation vous soit donnée au plus tôt.

Par leur refus manifeste de reconnaître le sens profond et complet de cette merveilleuse fête de Chavouot-Pentecôte, il est clair que les dignitaires religieux des deux camps se font depuis des lustres une guerre impitoyable, malgré leurs échanges mielleux, flagorneries mutuelles et autres duplicités propres à l’hypocrisie diplomatique.
Ne nous y trompons pas. Des intérêts financiers énormes sont la seule et unique cause de cette sempiternelle guerre de religion, à présent feutrée, après avoir, dans un passé pas si lointain, été sanglante ; principalement à l’encontre des Juifs, au nom du pèze, du fric et du saint veau d’or.

Ceux qui croient à une entente fraternelle et, comme ils disent, œcuménique, autour de ce qui n’est pas la Vérité de Yéshoua, se bercent de niaiseries.

Il est temps d’agir pour l’Eternel qui n’attend que de se laisser trouver.